Compréhension conceptuelle
Comprendre un concept, ce n’est pas seulement pouvoir le répéter. C’est être capable de l’expliquer, de l’appliquer à d’autres contextes, de le relier à d’autres idées.
Elle se distingue de la mémorisation brute par sa profondeur. Par exemple, comprendre le lien entre l’effet Dunning-Kruger et les biais cognitif permet de mieux saisir comment notre connaissance évolue avec le temps.
C’est un pilier de la pensée critique, et un objectif constant dans une démarche de méta-cognition.
Représente la capacité à saisir les principes et les idées sous-jacents qui définissent un concept, plutôt que de simplement mémoriser des faits ou des procédures. Elle implique l’établissement de liens entre différentes idées, offrant ainsi une “vue d’ensemble du contenu”. Cette compréhension plus profonde permet aux apprenants de transférer leurs connaissances à de nouvelles situations et de les appliquer avec souplesse. L’accent est mis sur la compréhension du “comment” et du “pourquoi” derrière chaque concept.
Par exemple :
- Apprendre par cœur que 3 x 4 = 12, c’est savoir un fait.
- Comprendre que la multiplication est une façon d’additionner des groupes égaux, c’est une compréhension conceptuelle.
Autre exemple :
- Savoir qu’un objet tombe quand on le lâche, c’est un fait.
- Comprendre que tous les objets sont attirés vers la Terre par la gravité, c’est une compréhension conceptuelle du phénomène.
En gros, c’est le moment où on passe de “je sais” à “je comprends pourquoi”.
- Mentionné dans
- Constructivisme
- Épistémologie incarnée