Le premier porte-à-porte
Le premier vrai porte-à-porte dans le quartier, accompagné de Jacky Smith
On était là pour récolter des signatures. Un de ces moments où l’on cogne à une porte, où l’on perturbe leur vie qui va toute aussi vite que la nôtre, et leur demander d’arrêter ce qu’ils font pour nous faire un autographe. Mais juste avant, Jacky se faisait un peu attendre, alors je me suis mis à Explorer.
Non loin devant, j’ai découvert un petit trésor : un jardin communautaire géré par La Ruche, tout juste à côté de l’école du quartier. Des plants de persil, de concombres, des fleurs qui poussent tranquillement et le tout, opéré par les citoyens. Un peu plus tard, j’y même vue une classe extérieure improvisée au dessous du chapiteau, les élèves et leur prof qui profitaient du beau temps pour apprendre dehors. Ça fait une belle image : Vanier-Duberger est capable d’être urbain ET humain, dense ET vert.
Bon, c’est le temps du porte-à-porte lui-même. Sur cinq portes frappées, peut-être une seule a abouti vraiment, il y à ça, mais quand la porte ouvre alors la c’est une petite aventure à chaque fois.
Une dame a raconté ses souvenirs du quartier tel qu’il était avant que tout change trop vite à son goût, le sentiment d’un petit deuil constant face à la disparition progressive de son Vanier à elle, de son époque. Cette dame, elle a aimé son Vanier, elle aime son Vanier! J’étais curieux, je lui ai demander si il y à une particularité dont elle s’ennuie et elle m’a répondu:
Quand tout le monde ce retrouvais ensemble sur le parvis de l’église.
Puis il y avait ce jeune homme étudiant à l’université qui doit composer avec un transport en commun compliqué et inefficace; prendre sa voiture reste son meilleur choix même si ça va à l’encontre des ambitions écologiques locales. Il a soulevé un détail tout simple : plusieurs feux piétons ne sont pas automatiques ici alors qu’ailleurs ça serait standard… Un petit ajustement technique qui pourrait améliorer beaucoup la vie quotidienne sans grand coût…
Il y avait aussi cette orthopedagogue qui est dans le cartier depuis quelques années et ce qu’elle aime est justement la diversité des gens et c’est là qu’elle trouve sa chaleur dans le cartier. Elle nous a parler de ses moment où tout le monde joue sur le terrain de soccer derrière et comment elle aime bien voir tout le monde juste avoir du bon temps.
Que du plaisir. C’est difficile à décrire mais une fois la crainte que chacun peu ce faire est partie… c’est que du gros plaisir.
Nervosité, ça va bien…, Nervosité, ça va bien… bienvenue en politique?
SPA et Épluchette avec Alphabeille
- Mentionné dans
- Première rencontre, Alphabeille