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Faire de la place pour Vanier-Duberger

Il y a des quartiers dont tout le monde parle, et puis il y a ceux qu’on traverse sans vraiment les regarder. Vanier-Duberger fait partie de ces lieux qu’on connaît mal, mais qu’on gagne tant à découvrir.

Quand j’ai commencé à m’y intéresser sérieusement, j’y ai vu bien plus qu’un coin de ville. J’ai découvert un quartier vivant, peuplé de gens engagés, débrouillards, solidaires. Un quartier qui accueille les parcours de vie avec ouverture et humanité.

Saviez-vous qu’à Vanier, plus de 15 % des résidents sont issu·es de l’immigration? C’est bien au-dessus de la moyenne de la ville de Québec. Cette diversité est une force. Elle enrichit nos écoles, nos commerces, nos parcs et rend nos repas plus savoureux. À Vanier-Duberger, le monde entier a sa place.

C’est aussi un territoire composé en majorité de locataires, où les logements sont plus abordables qu’ailleurs dans la ville et souvent habités par des personnes seules ou des couples sans enfant. On y trouve de la simplicité, mais aussi une vie de quartier chaleureuse, ancrée et vivante.

Vanier-Duberger se distingue également par l’âge de sa population : près de 29 % des résident·e·s ont 65 ans ou plus.Nos aîné·e·s forment la mémoire vivante du quartier. Ils et elles transforment leurs expériences en anecdotes. Leur présence donne de la profondeur et de la continuité à notre quartier dans une ville qui change vite. Ils et elles incarnent le sentiment d’appartenance qui unit ce quartier, dans une ville qui change vite.

Malgré tout cela, Vanier–Duberger reste trop souvent dans l’angle mort. On l’oublie dans les campagnes, dans les budgets, dans les cartes postales de Québec. On regarde ailleurs.

Il faut aussi saluer le travail de la conseillère sortante, Alicia Despins, qui a su mettre en lumière plusieurs enjeux du quartier et ouvrir la voie à une plus grande reconnaissance de Vanier dans l’espace politique et médiatique. Aujourd’hui, j’ai envie de continuer ce travail à ma manière.

Je reconnais en Vanier-Duberger un sentiment que je connais bien : celui de ne pas être vu. Ce n’est jamais une question de volonté, de talent ou de travail. C’est une question d’être écouté.

C’est de là que m’est venue l’envie de gagner votre confiance. Et de vous représenter à l’Hôtel de Ville.

C’est Aussi de là qu’est né le projet «Vous êtes vues».

Il y a ce photographe que j’admire, Richard Avedon, qui a parcouru l’Ouest américain dans les années 80 avec un simple drap blanc en guise de studio. Il a photographié les travailleur·euse·s, les gens qu’on ne voyait jamais dans les magazines. Il a révélé une beauté humaine, brute, pleine de vérité.

Cet été, je partirai à votre rencontre. Avec mon appareil photo et une toile blanche. Je veux capter vos visages, vos regards, vos histoires. Les vraies. Les vôtres. Je veux vous connaître davantage.

Mon but est simple : vous rendre visibles. Parce que chaque personne ici mérite d’être vue, entendu et valorisée. Parce que le changement commence par le regard qu’on porte les un·es sur les autres.

Faire de la politique autrement, c’est ça : Créer de la place pour les gens. Offrir de l’attention là où il en manque. Le travail commence maintenant. Et il commence en vous regardant.

Francis Fontaine
Candidat de Transition Québec dans Vanier-Duberger


Je veux en connaître d’avantage Je veux être un visage de Vanier-Duberger




Francis Fontaine