SPA et Épluchette avec Alphabeille
Aujourd’hui, je me suis retrouvé devant un de ces moments simples qui ramènent tout à l’essentiel. Après une matinée bien remplie à rencontrer des gens d’organismes locaux, notamment la SPA de Vanier et Alphabeille, j’ai compris une chose : la politique, ce n’est pas que des projets de lois ni des acronymes, c’est d’être là.
Je m’explique. À la SPA, ils m’ont parlé sans détour. Leur refuge est à la base un garage qu’ils ont acheté il y a de cela 40 ans. Ils sauvent des milliers d’animaux chaque année, sans aucune subvention municipale. Le besoin est criant : un nouveau bâtiment. Ce n’est pas juste un projet immobilier, c’est la garantie que les animaux soient soignés dans la dignité et que la communauté soit protégée aussi. Mais au-delà des chiffres et du plan architectural qui se dessine dans leur tête, ce qui m’a frappé, c’est leur volonté. Ils ont déjà commencé à organiser tout ça eux-mêmes. Ça me confirme à quel point c’est important d’être là. D’aller à la rencontre des gens.
Puis, plus tard dans l’après-midi, je me suis dirigé au centre d’alphabétisation Alphabeille, la maison où règne une douce folie joyeuse. J’ai jasé pendant des heures. Littéralement. Je me souviens avoir demander à Carole ce que je pouvais faire pour elle et m’a donné cette réponse :
Viens nous voir. Sois présent. On profiterait tous d’avoir une présence politique plus proche dans le milieu.
Ce double contact aujourd’hui m’a rappelé pourquoi je fais ça : parce que derrière chaque dossier administratif ou financier, il y a des humains qui vivent des réalités complexes et qui attendent qu’on les écoute vraiment.
J’avoue que j’arrive sur le terrain avec mon « effet entonnoir » en tête : partir du grand tableau abstrait pour descendre doucement vers le concret du quartier. Là où chaque banc de parc compte autant qu’une loi municipale. Je crois que la campagne se dessine tranquillement. J’ai juste à laisser ma curiosité prendre le dessus.
C’est encourageant de voir que ces organismes n’attendent pas tant mes compétences techniques ou politiques, mais simplement qu’on soit là avec eux. La politique peut parfois sembler froide ou distante, mais ici, elle redevient humaine.
Demain, je rencontre la directrice du parti et Micha, qui est la candidate dans Cap-au-Diamant. Nous allons aller voir ce qui se passe de leur côté.
Jackie Smith, cheffe de Transition Québec, s’engage à fermer l’incinérateur de Québec si elle est élue mairesse, le qualifiant d’«aberrant» au cœur des quartiers centraux de Maizerets et Limoilou en raison de ses émanations toxiques…
leSoleil
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